"Nous avions prévu un mouvement très fort, il se confirme très très fort", a affirmé lundi lors d'une conférence de presse le Dr Max-André Doppia, président d'Avenir hospitalier, l'une des deux intersyndicales appelant à la grève. Une participation "d'environ 80% des anesthésistes-réanimateurs et entre 30 et 40% des praticiens d'autres spécialités", avait été anticipée.
Les médecins étaient invités à cesser le travail toute la journée puis tous les soirs et toutes les nuits de la semaine. La continuité des soins devait cependant être assurée, les médecins pouvant être assignés si besoin. En revanche, des opérations programmées mais non urgentes ont été reportées.
Le syndicat d'anesthésistes SNPHAR-E, qui a initialement lancé le mouvement ainsi que les deux intersyndicales, Avenir Hospitalier et la Confédération des praticiens des hôpitaux (CPH) devraient être reçus le 4 octobre par Marisol Touraine. "Nul ne doutera que le succès de cette mobilisation exceptionnelle, voire historique, a permis ce rendez-vous", ont réagi dans un communiqué les organisateurs.
Ils préviennent toutefois que si cet entretien "n'ouvrait pas la perspective d'un protocole d'accord", ils sauront remobiliser les praticiens le 12 octobre, date à laquelle un autre appel à la mobilisation a été lancé avec trois autres intersyndicales.
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