Amine L., qui se faisait surnommer "Albistouri" ou "Elbistouri" sur internet, ancien interne de l'hôpital de la Timone à Marseille a été expulsé de Turquie et placé en garde à vue en France, soupçonné d'incitation au terrorisme. Âgé de 29 ans, il était entendu depuis le 25 décembre par les enquêteurs de la Sous-direction antiterroriste (SDAT), à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine).
L'interne a été présenté jeudi à la justice et mis en examen Une information judiciaire, confiée à un juge d'instruction, a été ouverte pour "association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste criminelle" et "apologie du terrorisme" par le parquet de Paris. Le suspect a été placé jeudi soir en détention provisoire.
Le jeune homme, soupçonné d'apologie du terrorisme travaillait depuis trois ans dans les services hospitaliers marseillais. De source proche de l'hôpital, on précise qu'il avait effectué un stage d'internat de 6 mois en orthopédie" à la Timone, qui s'était terminé le 31 octobre et qu'il ne faisait dès lors plus partie du personnel. Pendant sa période de travail à l'hôpital, il n'avait posé, semble-t-il, aucun problème.
Apparemment, l'homme consultait régulièrement des sites jihadistes et menaçait sur Twitter de commettre des attentats. Il aurait été signalé à plusieurs reprises en 2015 aux autorités par des internautes sur la plateforme Pharos, mise en place pour dénoncer des contenus illicites sur les réseaux sociaux.
Une enquête préliminaire avait été ouverte à Marseille, puis le parquet antiterroriste s'était saisi du dossier à la suite de son départ en octobre vers la Turquie. Le jeune homme a été interpellé dans le pays quelques jours avant Noël. Peut-être souhaitait-il rejoindre la zone de combat irako-syrienne.
(avec AFP)
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique