Contrairement à l'Union française pour une médecine libre (UFML), les cinq syndicats représentatifs des praticiens libéraux (CSMF, FMF, SML, MG France et Le BLOC) n’appellent pas les médecins de ville à fermer leurs cabinets aujourd'hui.
« Nous sommes conscients du malaise à l’hôpital mais la CSMF ne demandera pas aux libéraux de rentrer dans la manif' », résume son président Jean-Paul Ortiz. Solidaire des soignants hospitaliers, le SML affiche sa méfiance. « Depuis deux ans, l’hôpital a tenté de nous imposer la coercition et se montre expansionniste », grince son chef de file Philippe Vermesch. MG France fait la part des choses . « Oui à des moyens supplémentaires pour améliorer conditions de travail du personnel de l’hôpital mais pas question que l’hôpital grignote le budget de la ville », martèle le Dr Jacques Battistoni. À la FMF, le Dr Jean-Paul Hamon prône l'effacement de la dette de l’hôpital « pour qu’on puisse travailler ensemble sur les urgences ». Le BLOC ne croit guère à la convergence des luttes. « Le cœur du problème est le financement du système de santé. Ce n’est pas en donnant 50 000 euros par ci ou 100 000 euros par là qu'on réglera les problèmes », recadre son coprésident Philippe Cuq « inquiet » du climat social.
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