Voilà une subvention qui pourrait tomber à point nommé. La branche accidents du travail et maladies professionnelles (AT/MP) de l'Assurance-maladie propose, à partir du lundi 18 mai, d’aider les « entreprises de moins de 50 salariés et travailleurs indépendants » à financer des équipements de protection du Covid-19.
Les cabinets médicaux sont éligibles à ce dispositif. Pour éviter la contamination pour les patients et leurs salariés, nombre de libéraux ont dû investir en matériel de protection (plexiglas, vitres, lavabos, mesures d'hygiène...).
Jusqu'à 50 % de l'investissement
Concrètement, cette subvention dite « prévention Covid » concerne les équipements de protection acquis (achats ou locations) par les entreprises du 14 mars 2020 au 31 juillet 2020. Mais son octroi est conditionné à un montant minimal d’investissement de 1 000 € HT pour une entreprise avec salariés, et de 500 € HT pour un travailleur indépendant sans salariés. Dans tous les cas, le montant de la subvention versée par la caisse régionale est limité à 5 000 euros par demande.
Elle permet de financer « jusqu’à 50 % de l’investissement » effectué par l’entreprise pour s’équiper en matériels permettant d’isoler le poste de travail des salariés exposés au risque sanitaire, de faire respecter les distances entre les collaborateurs et/ou les publics accueillis et en installations permanentes ou temporaires.
L’entreprise a jusqu’au 31 décembre 2020 pour envoyer sa demande (munie des factures et pièces justificatives) à sa caisse régionale de rattachement (Carsat, Cramif ou CGSS), accompagné du formulaire correspondant (entreprise de moins de 50 salariés ou travailleur indépendant sans salarié). Cette aide représente une enveloppe de 20 millions d’euros pour la branche AT/MP.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique