Roselyne Bachelot a pris sa plus belle plume pour écrire aux médecins généralistes. À propos de l’augmentation du C de 22 à 23 euros au 1er janvier 2011 et de la cotation CS pour les spécialistes de médecine générale, la ministre insiste sur le « message de confiance » adressé à la profession « alors que la situation des finances sociales est extrêmement tendue ». Le courrier aborde aussi le développement professionnel continu (DPC), dont la réforme soulève de vives critiques. La ministre confirme l’information révélée dans nos colonnes selon laquelle le système « prendra la forme d’un chèque DPC qui, chaque année, sera mis à votre disposition ». Dans sa propre lettre à Roselyne Bachelot, l’UNOF, branche généraliste de la CSMF, réplique du tac au tac. « L’UNOF qui a lu ce courrier avec la plus grande attention n’y a rien découvert qui puisse apporter un début de solution à la très grave crise des médecins généralistes ». Le syndicat réclame la suppression des mesures « dévastatrices » contenues dans la loi HPST (déclarations d’absences, contrat de santé solidarité, taxe des feuilles de soins, pénalités, contrôles IGAS dans les cabinets…) et dénonce « le retour de la maîtrise comptable pure et dure ».
C.D.
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