Alors qu’ils sont trois fois plus nombreux depuis 10 ans (46 000 opérés/an en 2016), plus de la moitié des patients sont perdus de vue après leur chirurgie bariatrique, alertent les académiciens.Pourtant, des séquelles à long terme sont souvent sous-estimées, selon eux, et le recul est trop faible pour évaluer correctement cette chirurgie.
«Le suivi de ces patients ne pourra être assuré sans augmenter le nombre de professionnels de santé impliqués dans leur parcours de soins », préviennent les académiciens. Parmi les pistes évoquées, l'implication des médecins généralistes, du fait de leur répartition sur le territoire et proximité avec les patients. Chirurgiens et patients ne seraient pas contre, d'après un sondage effectué dans le cadre de ce travail. Le généraliste devra cependant être formé et investi au sein d'un parcours de soins mieux coordonné.
Une expérimentation va être lancée afin de valider ces recommandations.
Académie de médecine, 31 janvier 2018
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