Dialogue de sourds entre l'URPS « médecins libéraux » d'Occitanie et l'agence régionale de santé (ARS). Dans un communiqué du 9 mai, le Dr Maurice Bensoussan, président de l'Union régionale, assurait que l'ARS avait « jugé opportun de supprimer de façon unilatérale » le financement de la régulation des généralistes libéraux intervenant le samedi matin dans les centres de réception et régulation des appels. La FARMIP (Fédération des associations de régulation de Midi-Pyrénées) aurait été avertie de cette décision par courrier.
Or, pendant l'été, l'afflux de touristes augmente la demande de soins, « particulièrement en fin de semaine », argumentait l'URPS. Une affluence qui nécessite une orientation spécifique, jusque-là assurée par les régulateurs libéraux de PDS.
« Un financement nullement remis en cause »
Mais l'ARS « dément formellement » tout projet de cette nature. Elle confirme son soutien à la PDS, « y compris dans le choix de financer le renfort de médecins libéraux le samedi matin sur des périodes exceptionnelles de forte activité ». « Le choix d’un financement qui va au-delà de l’obligation réglementaire pour l’ARS n'est nullement remis en cause à ce jour », insiste l'ARS. Elle assure avoir écrit en février à chacune des associations de régulation libérale et aux SAMU de la région Occitanie « pour anticiper les besoins de renfort pour l’année 2017, notamment au moment des ponts et jours fériés ».
Article mis à jour, vendredi 12 mai, 18 heures.
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