Il y a beaucoup plus de MEP que ne l'affirme la CNAM. Ils seraient entre 15 000 et 20 000 en France avec des diplômes reconnus par le Conseil de l'Ordre. Un jeune généraliste sur deux qui s'installe a une activité à expertise particulière (homéopathie, acupuncture, mésothérapie, ostéopathie, médecine du sport…). Mais certains, pour être reconnus spécialistes de médecine générale, cachent cette expertise.
L'article 54 de la convention, qui autorise les MEP à coter des actes hors nomenclature, doit être maintenu. En mésothérapie par exemple, les médecins font un C et font une facture supplémentaire de 15 euros en moyenne, ce qui permet de rémunérer le temps passé. Les actes à expertise particulière réalisés pendant la consultation doivent continuer à être reconnus. Les MEP ne doivent plus être considérés comme étant hors circuit. Il faut que les caisses primaires cessent leur chasse aux sorcières.
Dr Denis Laurens (SML)
Président de l'Union-MEP
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