Quatorze cabinets de radiologie viennent de créer la Compagnie générale d'imagerie médicale (CGIM). Il s'agit d'une société par actions simplifiée à capital variable, qui vise à « renforcer la performance de l'activité professionnelle de ses membres par la mise en commun de tous moyens utiles ou nécessaires à l'exercice de leur profession de médecin ».
Selon l'un de des promoteurs, le Dr Alain Guillemot, la CGIM pourra se comporter « comme une centrale d'achats » lorsqu'il s'agira d'investir dans des équipements lourds ou de les renouveler. Dans un contexte financier contraint, elle pourra mutualiser certaines ressources humaines et informatiques, fédérer des compétences médicales et de gestion, développer une communication commune ou réaliser des actions de lobbying.
Au-delà des économies d'échelle, l'objectif est d'éviter l'emprise directe des groupes financiers sur les cabinets de radiologie, à l'instar du mouvement dans les cliniques ou certains laboratoires de biologie médicale. « Nous voulons que la radiologie reste aux mains des radiologues, afin qu'ils conservent la maîtrise de leur outil de travail, explique le Dr Guillemot. Pour cela, il faut se regrouper ». Actuellement, les 14 cabinets membres de la CGIM réunissent 200 radiologues (37 scanners et 32 IRM) et 1 500 collaborateurs pour un chiffre d'affaires annuel de 200 millions d'euros.
Les cabinets de radiologie de la CGIM sont répartis un peu partout sur le territoire (à Nancy, Reims, Paris, Limoges ou encore Fréjus), précise le Dr Guillemot. Pour lui, ce regroupement est « encore embryonnaire » et pourrait à terme réunir plus de 200 cabinets.
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