Entamée en 1971, la glorieuse histoire des conventions médicales donne, comme toutes les grandes sagas, facilement lieu à interprétations.
Et pour commencer, alors que s'est ouvert hier à la CNAM un nouveau cycle de négociations, cette question : à combien de textes en sommes-nous au juste ? Pas si simple…
Pour les 5 premières conventions, on suit à peu près – même si la période se finit par un drame : une annulation par le conseil d'État (l'arrêté ministériel d'approbation était vérolé). Mais par la suite, ça se complique : il y a d'autres « conventions-croupion », le schisme généralistes-spécialistes intervient, quelques règlements arbitraux – faut-il les comptabiliser ou pas ? – passent par là.
Bon an mal an, on peut tout de même estimer que c'est sur une convention « dixième du nom » que doivent déboucher les nouvelles discussions. Leur fil rouge annoncé, lui, a traversé les 45 dernières années : on va beaucoup parler « sous » au siège de l'Assurance-maladie. Selon un triptyque qui n'a pas beaucoup varié au cours des exercices : augmenter la rémunération des médecins ; respecter les contraintes budgétaires ; améliorer l'accès aux soins.
Bon courage.
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