Les infirmières hospitalières n’ont pas attendu les travaux du gouvernement pour voir les règles de leur retraite changer. Leur régime a été modifié dans le cadre de la loi sur le dialogue social dans la Fonction publique, en cours d’adoption au Sénat. Ce texte, qui revalorise y compris financièrement le statut des infirmières en les passant en catégorie A, assortit cette mesure d’un relèvement, de 55 à 60 ans, de l’âge de départ en retraite. Les nouvelles diplômées n’ont pas le choix : ces dispositions vont s’imposer à elles. Et la réforme « Woerth » est venue les durcir puisque le seuil des 60 ans devient celui des 62.
Les infirmières déjà en postes devront, elles, se déterminer individuellement : rester dans leur ancien régime statutaire (et continuer à pouvoir partir à 55 ans devenus 57 ans par la grâce des derniers plans gouvernementaux, qui repoussent de deux ans toutes les limites d’âges actuelles) ou rallier le nouveau droit commun et la retraite à 60 ans. Enfin, 60 ou 62 ? La question se posait légitimement mais le secrétaire d’État à la Fonction publique, Georges Tron, a fait savoir que « pour ne pas appliquer les règles de façon trop brutale » aux infirmières qui auront fait le choix de s’aligner sur l’âge légal, leur âge de départ restera à « 60 ans et pas 60 ans plus 2 ans ».
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