L’adolescence est un sujet cinématographique inépuisable. Avec « Microbe et Gasoil »*, Michel Gondry imagine l’aventure de deux amis qui partent dans la « voiture-maison » qu’ils ont imaginée. Beaucoup plus dramatique, « Difret », l’histoire d’une jeune Éthiopienne de 14 ans, kidnappée et violée pour un mariage forcé. Sur le mode nostalgique, dans « Nos futurs », de Rémi Bezançon (22 juillet), Pio Marmai et Pierre Rochefort tentent de retrouver leurs amis de lycée.
Entre drame et comédie, Mark Ruffalo incarne dans « Daddy Cool » un homme souffrant de troubles bipolaires qui veut retrouver sa place dans sa famille. La grande Helen Mirren fait revivre, dans « la Femme au tableau » (15 juillet), Maria Altmann, juive autrichienne qui a fui le nazisme et s’est battue contre le gouvernement autrichien pour récupérer des tableaux de Klimt appartenant à sa famille. Jake Gyllenhaal s’est fait quant à lui boxeur, avec les muscles afférents, pour « la Rage au ventre » (22 juillet), un drame d’Antoine Fucca. Autre drame, celui d’une femme de 40 ans qui perd soudainement la mémoire, « Lena », de l’Allemand Jan Schomburg (22 juillet).
L’histoire est présente avec « Que viva Eisenstein ! », de Peter Greenaway, qui évoque dix jours décisifs dans la vie du grand cinéaste soviétique lors du tournage de « Que Viva Mexico » en 1931. Plus près de nous, à Haïti en 2004, « Port-au-Prince, dimanche 4 Janvier », de François Marthouret (29 juillet), inspiré du livre « Bicentenaire » de Lyonel Trouillot,
Deux acteurs que l’on aime figurent dans des premiers films, Isabelle Carré en femme lunaire dans « les Chaises musicales » (29 juillet) et Niels Arestrup en expatrié de Côte d’Ivoire qui retrouve brutalement la France avec sa fille métisse dans « Papa Lumière » (29 juillet).
Du noir à la rose
Le genre policier est représenté par « la Isla minima », d’Alberto Rodrigues (15 juillet), qui a remporté dix goyas, les prix espagnols, en racontant l’enquête de deux flics que tout oppose après l’assassinat de deux adolescentes, dans une petite ville andalouse. Thriller et science-fiction mêlés pour « Renaissances », de Tarsem Singh (29 juillet), dans lequel un vieil homme atteint de cancer (Ben Kingsley) fait transférer sa conscience dans le corps d’un homme jeune (Ryan Reynolds).
Pour les admirateurs du Sud Coréen Hong Sang-soo, « Hill of Freedom », ou les rencontres d’un jeune Japonais à Séoul. Des scènes de sexe crues et en 3D avec « Love », de Gaspar Noé, un « mélodrame contemporain » interdit au moins de 16 ans.
Avec les enfants, on misera sur les Minions, découverts dans « Moi, moche et méchant », et surtout sur « le Petit Prince » (le 29 juillet), qui utilise animation 3D et stop motion pour raconter l’amitié d’une petite fille et d’un vieil aviateur, lequel lui décrira le monde extraordinaire dans lequel il a croisé un prince, un renard, une rose et autres personnages de Saint-Exupéry. Les ados pourraient quant à eux être attirés par « Pixels », de Chris Colombus (22 juillet), qui oppose des experts en jeux vidéos aux Pac-Man, Donkey Kong et autres héros de jeux des années 1980, utilisés par les extraterrestres pour envahir la Terre !
Côté documentaires, « Amy » évoque la courte et tumultueuse vie de la chanteuse Amy Winehouse, tandis que des baleines se déploient quasiment grandeur nature sur l’écran de la Géode.
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