Dans « Novembre », Cédric Jimenez, après « Bac Nord », fait revivre la traque de deux des terroristes du 13 novembre 2015, cinq jours en immersion avec les policiers (Jean Dujardin, Anaïs Demoustier, Sandrine Kiberlain). Dans « Tori et Lokita », Jean-Pierre et Luc Dardenne suivent un jeune garçon et une adolescente arrivés du Bénin en Belgique et qui se heurtent à mille et une difficultés et surtout aux réseaux criminels qui exploitent les migrants (déjà deux fois palmés, les deux frères ont reçu à Cannes le prix du 75e festival). Dans « Un beau matin », de Mia Hansen-L ve, Léa Seydoux, jeune mère célibataire, fait face à la dépendance de son père (Pascal Greggory), professeur de philosophie atteint d'une maladie neurodégénérative, tout en renouant avec un ancien ami (Melvil Poupaud), soit un deuil et une renaissance. L’heure est aux drames, dont le cinéma est un fidèle et fort reflet, tout en ouvrant des voies pour les dépasser. Pour sourire, il y a bien « Ticket to Paradise », avec Julia Roberts et George Clooney, mais les magnifiques paysages de Bali ne suffisent pas à épicer cette banale comédie de retrouvailles avec un duo d'acteurs en roue libre (ils étaient mariés et aujourd'hui se détestent mais font front commun pour essayer d'empêcher leur fille d'épouser un beau Balinais).
Mercredi prochain, on découvrira notamment « Simone. Le voyage du siècle ». Deux heures et vingt minutes pour « le portrait épique et intime d'une femme au parcours hors du commun qui a bousculé son époque en défendant un message humaniste toujours d'une brûlante actualité ». C'est Elsa Zylberstein, grande admiratrice de ce « modèle de courage, de détermination et de volonté, de caractère », qui a proposé le projet à Olivier Dahan. Le réalisateur de « la Môme » y a vu notammenti une manière d'aborder l'histoire du pays et de souligner l'importance de la transmission. Il a tout lu sur Simone Veil, à commencer par son autobiographie. Dans une chronologie cassée, il la ressuscite, sous les traits de Rebecca Marder (Simone jeune) et, donc, Elsa Zylberstein.
À voir également à partir du 12 octobre, « les Harkis », de Philippe Faucon, « l'Innocent », comédie de Louis Garrel avec Roschdy Zem et Anouk Grinberg, et « le Petit Nicolas », animation d'Amandine Fredon et Benjamin Massoubre qui évoque le héros des enfants et ses créateurs Goscinny et Sempé.
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