Les deux géants proposent chacun deux versions de leur nouvelle console de salon : la Xbox Series X pour Microsoft et la PS5 Standard Edition pour Sony, au prix chacune de 500 €, et la Xbox Series S, un peu moins puissante, et la PS5 Digital Edition, sans lecteur optique, aux prix respectifs de 300 et 400 €.
Pour les manettes, les stratégies sont opposées. Microsoft n’ayant que peu modifié l’excellente manette de la Xbox One (60 €), elle peut – comme tous les accessoires déjà commercialisés pour la console précédente – être utilisée pour jouer sur la nouvelle console. Sony offre de son côté une manette innovante, baptisée DualSense (70 €), mais cette dernière ne reconnaît que les titres PS5 ; et si on peut toujours brancher la DualShock 4 sur la PS5, elle n’est utilisable qu’avec les jeux PS4 rétrocompatibles .
Le design est quasiment identique. Seulement un peu plus compacte, tant dans la taille que dans la largeur des touches de flanc, et dotée d’un revêtement plus agrippant, la manette de la Xbox Series X et S paraît encore mieux adaptée à la préhension et plus confortable que la précédente. Elle intègre désormais un bouton Partage, qui permet de prendre des captures d’écran et des extraits vidéo par de simples pressions. Présentée comme un « hybride de la croix classique et de celle de la manette Elite », la croix directionnelle s’est bonifiée et bénéficie de quatre points de contact supplémentaires assignés aux diagonales. On remarque aussi que les sticks et les gâchettes analogiques offrent légèrement plus de résistance, gage d’une meilleure réactivité des boutons. Enfin, la manette ne se recharge plus via micro-USB mais par USB-C. Seul bémol, elle fonctionne toujours avec des piles.
Gâchettes adaptatives
À peine plus légère qu’une manette Xbox mais plus lourde que la DualShock 4 (280 g contre 210), et grâce à une utilisation raisonnée des textures et des couleurs (finies les touches colorées), la DualSense gagne clairement en ergonomie. Elle embarque deux technologies de pointe : un retour haptique et des gâchettes adaptatives. Le retour haptique, qui remplace les vibrations classiques et mélange vibrations et sons, délivre au joueur un retour haute définition et lui fait ressentir une variété de sensations hyperréalistes, allant jusqu’à évoquer les différentes textures des matières ou les forces du vent. Quant aux gâchettes désormais « adaptatives », elles offrent une résistance plus ou moins importante afin de mieux matérialiser une action, bander un arc par exemple, permettant ainsi une immersion totale. Dotée d’un connecteur USB-C pour se recharger, la DualSense, qui intègre une batterie deux fois plus importante que la DualShock 4, tient une dizaine d’heures.
Microsoft et Sony ont tous les deux raisons de vanter la manette de leur nouvelle box : l’une peaufinant les acquis des générations antérieures, l’autre confortant l’impression de jouer avec une console de nouvelle génération.
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