Montrer qu'il y a de la vie jusqu'au bout. C'est l'un des buts de Perrine Michel avec « les Équilibristes ». Et celui des soignants qu'elle a filmés à l'Unité des soins palliatifs des Diaconesses, à Paris.
Les soignants uniquement, car la réalisatrice a choisi de ne pas filmer les patients et leurs proches. Leur travail quotidien, les réunions d'équipe lorsqu'ils examinent chaque cas, cherchent des solutions pour diminuer la douleur ou offrir un moment de plaisir, ne serait-ce que d'aller prendre le soleil dans le jardin de l'hôpital. Des soignants toujours en équilibre, d'où le titre du film, entre l'accompagnement vers la mort et ses questions existentielles et la force de vie.
Les séquences tournées à l'hôpital sont entrecoupées de scènes de danse corps à corps avec Perrine Michel et des danseurs de la Compagnie du Théâtre du Mouvement. Avec en voix off, celle de la cinéaste appelant sa mère atteinte d'un cancer agressif et qu'elle va accompagner.
Un autre équilibre à trouver. Comme celui entre réalisme documentaire et création artistique qui fait l'originalité de ce film un peu déroutant.
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