Cinéma
Pour Ishiro Honda, son réalisateur, le premier « Godzilla » est « une métaphore d’Hiroshima et Nagasaki ». Dans les entrailles du « roi des monstres », qui connaîtra 28 aventures sous l’égide du studio japonais Toho et une incarnation américaine signée Roland Emmerich, en 1998, brûle toujours le feu atomique. Dans la version confiée au cinéaste britannique Gareth Edwards, auteur d’un premier film indépendant et prometteur intitulé « Monsters », Godzilla tente de rétablir la paix sur Terre, tandis que les forces de la nature se déchaînent et que l’humanité semble impuissante.
Cette superproduction hollywoodienne en 3D met en scène, autour du monstre radioactif de 108 m, une poignée de personnages, d’un continent à l’autre. Le héros (Aaron Taylor-Johnson) est un officier de la marine, démineur expérimenté, qui est envoyé au Japon alors que sa femme (Elizabeth Olsen) et son fils vont se trouver en danger à San Francisco. En 1999, il vivait à Tokyo ; ses parents, des scientifiques, étaient employés dans une centrale nucléaire où a eu lieu un terrible accident – c’est ainsi qu’on découvre, dans le rôle de la mère, Juliette Binoche, aux côtés de Bryan Cranston, célèbre désormais pour son rôle dans la série « Breaking Bad ». Des monstres, oui, pour l’imaginaire enfantin, mais à l’heure de Fukushima.
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