« La Fille au bracelet » est le troisième film de Stéphane Demoustier, après l'intéressant « Terre battue ». Il met en scène le procès d'une fille de 18 ans (la débutante Melissa Guers), accusée d'avoir assassiné sa meilleure amie deux ans plus tôt. Roschdy Zem et Chiara Mastroianni jouent les parents et Anaïs Demoustier (sœur du réalisateur) la procureure.
Les nombreux admirateurs de Golshifteh Farahani et les curieux de la société tunisienne post-Printemps arabe, ne manqueront pas « Un divan à Tunis », premier long métrage d'une jeune Franco-Tunisienne, Manele Labidi. Une comédie dans laquelle l'actrice iranienne aux multiples talents joue une psy de retour dans son pays natal après dix ans passés à Paris et qui va être confronté aux pesanteurs de la tradition. « La révolution a rendu le pays tout d’un coup "bavard" après des décennies de dictature et c’est cette effusion de parole intime et collective que j’avais envie de traiter », explique la réalisatrice.
Michel Hazanivicus change de genre, une nouvelle fois, avec un film familial, « le Prince oublié ». Père veuf, Omar Sy invente pour sa fille des histoires de prince et de princesse qui prennent vie… jusqu'à ce que la fillette grandisse et tombe amoureuse. Histoire intime et aventure épique mêlées, avec en prime une musique d'Howard Shore.
Pour les enfants également (pas trop jeunes, le film dure 1 h 45) — et leurs parents nostalgiques —, « Sonic, le film », production américaine qui réunit le petit hérisson bleu et supersonique du célèbre jeu vidéo né en 1991 et des acteurs, tel Jim Carey dans le rôle du superméchant Robotnik.
Pour les collégiens en vacances et les adeptes de l'épouvante, « Nightmare Island », adaptation de la série « l'Île fantastique », avec les invités d'un milliardaire confrontés à leurs pires cauchemars, sous la houlette de Jeff Wadlow, le réalisateur d« Action ou Vérité ».
Et aussi « Queen & Slim », de Melina Matsoukas, sur un jeune couple de Noirs entraîné dans un cycle de violence ; et « Duo », de Filippo Meneghetti, sur deux retraitées en couple depuis vingt ans à l'insu de certains de leurs enfants (Barbara Sukowa, Martine Chevallier).
Le cinéaste russe Andreï Konchalovsky, 82 ans, est à l'honneur en France. Une rétrospective est programmée à la Cinémathèque de Toulouse, du 18 février au 18 mars, à l'occasion des Musicales franco-russes (du 10 mars au 3 avril), puis à la Cinémathèque de Paris du 17 mars au 8 avril. Le metteur en scène éclectique, qui a notamment tourné à Hollywood («Runaway Train »), sera à Toulouse les 13 et 14 mars (jour de projection de son dernier film, « le Pêché », qui a pour héros Michel-Ange) et le 18 mars à Paris.
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