Le cinéma français
Pour son nouveau film, « Pour une femme », Diane Kurys est une nouvelle fois partie de son histoire familiale – en réinventant les personnages, précise-t-elle : une jeune femme (Sylvie Testud) enquête sur le passé ses parents et un mystérieux oncle, de retour de Russie au lendemain de la guerre (Mélanie Thierry, Benoît Magimel, Nicolas Duvauchelle). En salles depuis hier en région PACA et à partir du 10 juillet dans toute la France, « Marius » et « Fanny », de Pagnol, revisités, avec l’accent, par Daniel Auteuil, avec Raphaël Personnaz, Victoire Bélézy, Jean-Pierre Darroussin (« César » sortira en décembre). Pour les inconditionnels de Nathalie Baye, à leurs risques et périls, « les Reines du ring », de Jean-Marc Rudnicki, comédie dans laquelle elle se retrouve… catcheuse, en compagnie de Marilou Berry, Audrey Fleurot et Corinne Masiero.
Dans « le Grand Méchant Loup » (10 juillet), de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, les trois petits cochons sont trois frères versaillais (Benoît Poelvoorde, Kad Merad et Fred Testod), qui commencent à se poser des questions existentielles lorsque leur mère est victime d’un grave accident, et c’est la séduisante Charlotte Le Bon qui veut les croquer ; on a compris qu’il s’agit d’une comédie. Et encore un thriller, « le Jour attendra » (24 juillet), d’Egar Marie, dans lequel Jacques Gamblin et Olivier Marchal font face à un dangereux psychopathe.
Les blockbusters
Dans « World War Z », de Marc Foster, Brad Pitt tente de sauver le monde d’une invasion de zombies. Dans « Pacific Rim » (17 juillet), ce sont de gigantesques robots, contrôlés par télépathie par deux pilotes, qui doivent défendre l’humanité contre de terribles créatures surgies des flots, et c’est le souvent inspiré Guillermo del Toro qui est aux manettes. Tandis que l’on retrouvera Hugh Jackman dans la peau du superhéros Wolverine, confronté à une figure mystérieuse de son passé : « Wolverine : le combat de l’immortel » (24 juillet), signé de l’efficace James Mangold. Ils ne sauvent pas le monde, mais braquent les banques à distance grâce à leurs tours de magiciens et distribuent l’argent, ce sont les « Insaisissables » (31 juillet), de Louis Leterrier, avec Jesse Eisenberg, Woody Harrelson, Mark Ruffalo, Michael Caine, Morgan Freeman et Mélanie Laurent.
Et aussi
Ari Folman, dont on avait admiré « Valse avec Bachir », signe, avec « le Congrès », d’après un roman de Stanislas Lem, une fable futuriste mi-images réelles (avec Robin Wright), mi-dessin animé, qui a intéressé mais divisé les spectateurs de Cannes. Présenté également au festival, en compétition, « Grigris » (10 juillet), du Tchadien Mahamat Saleh Haroun, est un film émouvant sur un garçon à la jambe paralysé qui se rêve en danseur et une jeune femme qui voudrait être comédienne mais survit comme prostituée : deux marginaux qui se battent et un pays où les trafics d’essence, notamment, génèrent la violence.
Pour les enfants
« Le Roi et l’Oiseau », le merveilleux dessin animé de Paul Grimault (avec Jacques Prévert pour le scénario et les dialogues, d’après « la Bergère et le Ramoneur », d’Andersen) est de retour dans les salles, à ne pas manquer. Dans « Monstres Academy » (10 juillet), production Pixar, les enfants retrouveront les personnages de « Monstres et Cie » et apprendront comment Mike, le petit cyclope vert, a rencontré Sulli, le colosse à fourrure bleue. Ils pourront apprécier aussi « les Schtroumpfs 2 » (31 juillet), production américaine de Raja Gosnell, où les petites créatures animées sont confrontées à des personnages en chair et en os et traversent l’Atlantique jusqu’à Paris.
* Quand aucune date n’est indiquée, c’est que le film est sorti cette semaine.
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