C’est la fin d'une année scolaire un peu moins perturbée que les précédentes, mais la Fête du cinéma arrive dans un contexte de grande inquiétude. Les salles n'ont pas retrouvé tout leur public : 62 millions d'entrées de janvier à mai 2022, 32 % de moins que pour la même période de 2019. Derrière les succès de quelques grosses productions américaines (« Top Gun : Maverick », « Doctor Strange in the Multiverse of Madness », « The Batman », plus de 3 millions de spectateurs) et d'une petite poignée de comédies françaises (« Qu'est-ce qu'on a tous fait au Bon Dieu ? » et « Maison de retraite », plus de 2 millions), beaucoup de déceptions, voire de catastrophes. Heureusement, la rentrée s'annonce riche en sorties intéressantes, du moins pour ceux qui aiment le cinéma d'auteur.
En attendant, donc, la Fête du cinéma : du dimanche 3 au mercredi 6 juillet, un tarif unique de 4 € à tous les horaires et dans toutes les salles. Alors, dans les nouveautés de la semaine, il y a les inévitables comédies : entre autres « Irréductible », de et avec Jérôme Commandeur (en employé des Eaux et Forêts), et « la Traversée », avec Alban Ivanov et Lucien Jean-Baptiste (des éducateurs de quartier, des ados déscolarisés et un ancien flic dans un bateau...). On peut aussi découvrir « Decision to Leave », du très inspiré réalisateur coréen de « Mademoiselle » et « Old Boy », Park Chan-wook, primé à Cannes pour sa mise en scène (un détective qui enquête sur un meurtre est troublé par la femme du défunt, qu'il suspecte). Les plus jeunes devront attendre mercredi prochain, dernier jour de la Fête, pour applaudir le très attendu « les Minions 2 : il était une fois Gru ». À l'affiche également, le 6 juillet, « I Love Greece », une comédie de Nafsika Guerry-Karamoaounas tournée dans les Cyclades, avec Vincent Dedienne et Stacy Martin (un couple franco-grec en crise, avec en prime la famille grecque de la femme et les problèmes économiques du pays). Pour les cinéphiles, « Peter von Kant », adaptation libre par François Ozon de la pièce (et du film) de Rainer Werner Fassbinder, avec Denis Ménochet et Isabelle Adjani. Et des décennies de bonheurs musicaux et cinématographiques évoqués à travers « Ennio », le documentaire de Giuseppe Tornatore consacré à Ennio Morricone.
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