« 1917 », de Sam Mendes
Qui irait s'immerger dans les tranchées de la première guerre mondiale ? Le spectateur de « 1917 », l'impressionnant film de Sam Mendes, à voir de préférence en Dolby Vision. Le metteur en scène (cinéma et théâtre) britannique a quitté James Bond après deux opus (« Skyfall », « 007 Spectre ») pour raconter une histoire inspirée par les récits de son grand-père, qui combattit en France.
Tout se passe en un jour. Deux jeunes soldats (George Mc Kay, vu notamment dans « Captain Fantastic », et Dean Charles Chapman, de « Game of Thrones ») doivent passer derrière les lignes ennemies pour aller délivrer avant l'aube un message qui permettra d'épargner des centaines de soldats. Une mission quasiment impossible.
Dans un faux plan séquence que n'interrompt aucun flash-back ou scène qui nous emmène ailleurs, nous suivons un parcours haletant, dans la boue, les explosions, les ruines… Chaque péripétie n'a en soi rien de très original, qu'on n'ait pas vu dans d'autres films de guerre, mais c'est le rythme du récit, le suspense du temps qui va manquer et les plans au plus près des protagonistes qui emportent l'adhésion. En prime, la musique de Thomas Newman, même si elle est parfois trop prégnante, et les apparitions éclair de Colin Firth et Benedict Cumberbatch.
Et aussi
« Je ne rêve que de vous », de Laurent Heynemann, librement inspiré du livre de l'historienne Dominique Missika « Je vous promets de revenir - 1940-1945, le dernier combat de Léon Blum », raconte l'histoire d'amour de Jeanne Reichenbah (Elsa Zylberstein) et de Léon Blum (Hippolyte Girardot) ; ils se marieront à Buchenwald où l'ex-président du conseil fut déporté.
« Une belle équipe », de Mohamed Hamidi (le réalisateur de l'émouvant « la Vache ») : ses footballeurs étant suspendus jusqu'à la fin de la saison après une bagarre, le coach (Kad Merad) tente de monter une équipe féminine (Céline Sallette, Laure Calamy, Sabrina Ouazani)
« Selfie » est une comédie à sketches (signés Thomas Bidegain, Marc Fitoussi, Tristan Aurouet, Cyril Gelblat et Vianney Lebasque) moquant nos addictions au portable et les dérives actuelles et à venir d'Internet (avec Blanche Gardin, Manu Payet, Elsa Zylberstein, Max Boublil, Finnegan Oldfield…).
« Swallow », de Carlo Mirabella-Davis : le portrait, inspiré au réalisateur, pour son premier film, par la vie de sa grand-mère, d'une jeune femme (Haley Bennett) enfermée dans un mariage n'ayant que les apparences du bonheur et qui développe des troubles compulsifs, en l'occurrence la maladie de Pica, qui conduit à ingérer des objets non comestibles
« The Grudge », de Nicolas Pesce : épouvante dans une maison abandonnée d'un quartier résidentiel américain, remake des films du Japonais Takashi Shimizu.
« Marche avec les loups », de Jean-Michel Bertrand (qui avait déjà signé en 2016 « la Vallée des loups ») : le voyage des loups des Alpes au Jura, d'où l'animal avait été chassé au siècle dernier.
Ciné Junior fête ses 30 ans du 22 janvier au 4 février avec une centaine de films dans plus de 50 lieux partenaires du Val-de-Marne et d'Île-de-France : des avant-premières, une compétition internationale, une rétrospective, des ateliers et de nombreuses animations attendent les enfants à partir de 2-3 ans (cinemapublic.org).
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