Tout d'abord la mauvaise nouvelle. Pour nombre de spectateurs sans doute, mais surtout pour les salles. La 25e aventure cinématographique de James Bond, « Mourir peut attendre » (« No Time to Die »), qui devait être la locomotive de cette fin d'année, ne sortira pas le 11 novembre, mais en avril 2021. Une décision prise par Warner, Universal et les producteurs du film « afin qu'il puisse être mondialement vu au cinéma ». C'est mieux que de le voir partir sur une plateforme par abonnement.
L'offre en salles risque pour quelques mois encore de rester limitée. Ce qui finit par handicaper tous les films qui sortent, même s'il y a moins de concurrence. Pour cette semaine, on commencera par un film iranien, une fois n'est pas coutume, « Yalda, la nuit du pardon », de Massoud Bakhshi, grand prix du jury du festival de Sundance 2020, qui s'inspire d'une émission de téléréalité diffusée pendant quatorze ans. Condamnée à mort pour avoir tué accidentellement son mari, une jeune femme peut être sauvée si la fille de ce dernier lui accorde en direct son pardon.
Autre témoin d'une réalité dramatique, « Maternal », de Maura Delpero, qui entraîne, à la suite d'une jeune religieuse italienne, dans un foyer pour mères adolescentes de Buenos Aires tenu par des sœurs et fermé au reste du monde.
Côté français, le désir d'enfant vu côté masculin dans « l'Enfant rêvé », de Raphaël Jacoulot, avec Jalil Lespert, tout dévoué à sa scierie familiale du Jura, qu'il veut transmettre à un fils, et écartelé entre Mélanie Doutey, son épouse, avec laquelle il se prépare à adopter, et Louise Bourgoin, qu'il vient de rencontrer et qui va tomber enceinte.
La comédie de la semaine parlera à beaucoup, puisqu'elle s'appelle « Parents d'élèves ». Signée Noémie Saglio (la série et le film « Connasse », « Telle mère, telle fille »), elle fait de Vincent Dedienne un trentenaire immature qui se fait passer pour le père du garçon qu'il garde pour séduire l'institutrice incarnée par Camilla Jordana.
Le programme comprend aussi un film d'horreur américano-australien, « Relic », interdit aux moins de 12 ans, qui entraîne une mère (Emily Mortimer) et sa fille dans une maison isolée à la recherche de la grand-mère. Et « Mon grand-père et moi », comédie de Tim Hill qui ne peut que désoler les admirateurs de Robert de Niro.
Enfin, signalons pour les petits à partir de 4 ans, « Chien Pourri, La vie à Paris », les aventures comiques d'un chien marginal et de son ami Chaplapla, d'après les livres jeunesse de Colas Gutman et Marc Boutavant (l'École des loisirs). En fait cinq épisodes de la série animée diffusée sur l'appli Okoo et sur France 3 (60 minutes au total).
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