Les inégalités de santé ne sont donc pas inévitables. En ce qui concerne le traitement de la cataracte primaire, la plus fréquente des interventions chirurgicales, les disparités régionales se sont réduites au cours des dernières années selon les résultats d’une étude* menée par la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques). Cette harmonisation des pratiques ne signifie pas pour autant une optimisation de la pertinence des actes, voire une satisfaction des besoins. Les résultats reposent sur les données du PMSI et non pas sur des données cliniques. Au-delà de cette réduction des inégalités, en 2016 574 000 patients ont été opérés de cataracte primaire. La part de la chirurgie ambulatoire a bondi au cours des dernières années. Désormais, 92,5 % des interventions se déroulent en hospitalisation de jour. En 1998, ce taux s’élevait à 23 % seulement. L’activité tend à se concentrer dans un nombre plus restreint d’établissements. Les interventions ont été réalisées dans 700 établissements en 2016. On en recensait 850 en 1998. Les deux tiers ont une activité d’au moins 500 interventions. Les séjours en établissements à faible activité (moins de 100 séjours annuels) ne représentent que 0,3 % de l’ensemble des séjours chirurgicaux pour cataracte. Reste à reproduire ces résultats dans d’autres pathologies.
*N°1056, mars 2018.
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