La double particularité de la maison médicale de garde qui a ouvert ses portes ce mois-ci à Marmande, dans le Lot-et-Garonne ? Elle est indépendante mais attenante au service des urgences de l’hôpital et n’a pas (encore ?) bénéficié du soutien de l’agence régionale de santé.
Sa création, fruit du dialogue entre praticiens libéraux et hospitaliers, vise à accroître la fluidification entre ville et hôpital dans le cadre de la permanence des soins et de la prise en charge des urgences.
« Il s’agit de supprimer les gardes par secteur les week-ends, ponts et jours fériés et que celles-ci se tiennent à la maison médicale de garde, où nous pourrons assurer des consultations de 9 à 21 heures. Pendant la semaine, en revanche, nous continuons à assurer nos tours de garde dans nos secteurs habituels », explique le Dr Caroline Haure-Trochon. « Quitte à être de garde, j’aime autant travailler plutôt qu’attendre près du téléphone », assène la généraliste.
Une cinquantaine de ses confrères libéraux de la région ont aussi adhéré à cette nouvelle organisation, qui concerne un bassin de vie « d’environ 80 000 personnes », estime-t-elle.
François Petty
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive