La fin de vie de patients cancéreux ou touchés par d'autres maladies mortelles est très différente du coma dépassé traumatique brutal : d'un côté un patient, ou sa famille, préparé à l'inéluctable, ou ce qui s'apparente à un acharnement thérapeutique est refusé, de l'autre une famille brutalement projetée devant une mort absurde sans aucune préparation psychologique, le cas très médiatisé de Vincent Lambert. Et le refus désespéré de ces familles, le déni de la réalité même appuyée par les progrès de l'imagerie cérébrale, associé à une foi et un engagement religieux respectable.
Une question me taraude : dans ces cas précis, serait-il possible, face à l'absurdité d'une mort par arrêt des soins, d'orienter ces familles vers un don d'organe, d'un souffle de vie persistant, sauver plusieurs personnes dans la plus belle tradition d'engagement chrétien, la mort inutile versus la mort d'un héros ?
Vous souhaitez vous aussi commenter l'actualité de votre profession dans le « Quotidien du Médecin » ? Adressez vos contributions à jean.paillard@lequotidiendumedecin.fr .
Décès de Roland Mehl, fondateur du prix Galien
Fraude à la Sécu : un couple de médecins accusé d’avoir détourné un million d’euros
Des personnalités demandent l'entrée au Panthéon de la psychiatre et résistante Adélaïde Hautval
Sur les réseaux sociaux, le retour en force du culte de la maigreur fait des ravages