En 2021, les soins pris en charge par l'assurance maladie et par l'État ont crû de 9,5 %. Les soins hospitaliers représentent 2 % de cette hausse et sont dus aux revalorisations salariales suite au Ségur, selon une étude de la Drees. Contribuent également à cette augmentation les remboursements de médicaments dus au Covid (masques, tests antigéniques), ceux dus à l'arrivée de nouveaux traitements coûteux (mucoviscidose) et enfin les thérapies géniques pour traiter les cancers.
Hôpital : + 6,2 %
Plus en détail, selon une autre étude publiée précédemment, hors soins de longue durée, dans les secteurs public et privé confondus, ils s'élevaient à 109,4 milliards d'euros, soit une hausse de 6,2 % en 2021 vs 6,0 % en 2020. Quant à la consommation de soins hospitaliers dans le public, elle s'élève à 84,1 milliards d'euros en 2021 (+5,4 % en 2021) vs 79,7 en 2020 (+7,2 % en 2020). De manière plus globale, les prestations du risque maladie en 2021 ont progressé de 11,5 % (versus +5 % en 2020 et +2,2 % en moyenne entre 2013 et 2019) pour s'établir à 255,6 milliards d'euros (versus 229,2 milliards en 2020 et 218,2 milliards en 2019).
France : 10,2 % du PIB
Si l'on compare la France aux autres pays européens, les dépenses du risque maladie représentent 10,2 % du PIB contre 8,8 % en moyenne pour les autres États membres de la CE à 27. Parmi les pays étudiés, l’Allemagne, la France et les Pays Bas sont ceux qui consacrent la plus grande part de leur PIB au risque maladie : 11,0 % en Allemagne et 10,2 % pour les deux autres pays. En revanche, cette dépense est moindre en Irlande (5,5 %), au Luxembourg (5,7 %) et dans les pays d’Europe de l’Est, à l’exception de la Slovénie (de 4,9 % du PIB en Estonie à 8,0 % du PIB en Croatie).
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