Indignation générale en Inde. Le corps d’une étudiante en deuxième année de médecine générale a été retrouvé vendredi, portant de multiples blessures, dans un hôpital public où elle exerçait, dans la ville de Kolkata (anciennement Calcutta), dans l’État du Bengale-Occidental. L'autopsie a confirmé le viol et l'homicide.
Afin de protester contre le viol et le meurtre de leur collègue, les médecins travaillant dans les hôpitaux publics en Inde ont interrompu, lundi, les soins non urgents « pour une durée indéterminée ».
Un renforcement de la sécurité attendu
Selon les médias locaux, relayés par l’Agence France Presse (AFP), la police a arrêté un homme qui a travaillé dans le même hôpital que la victime.
Ce mouvement de médecins des établissements publics pour réclamer justice et davantage de sécurité sur leur lieu de travail a débuté à Kolkata avant de s'étendre à tout le pays.
Les violences sexuelles à la rencontre des femmes sont très répandues en Inde, avec en moyenne près de 90 violations par jour signalées en 2022 dans ce pays de 1,4 milliard d'habitants.
Une enquête de l'Association médicale indienne a, en outre, souligné que 75 % des médecins en Inde avaient été confrontés à des violences.
Avec AFP
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive
Lois fin de vie : l’exercice démocratique salué, mais des divisions sur le fond
Gynécobus, santé mentale, handicap : le podium du collectif Femmes de santé en 2025
Procès Le Scouarnec : le maximum de 20 ans de réclusion requis avec rétention de sûreté