Parmi les 61 hôpitaux ukrainiens qui aurait été détruits par l'armée russe recensés par le ministre de la Santé Viktor Lyashko, et rapporté par nos confrères du Kyiv Independant on retrouve l'hôpital pédiatrique de Marioupol qui a été bombardé par l'armée russe le 9 mars. Cette agression a fait 3 morts dont une fillette et 17 personnes blessées. Une vague d'indignation des autorités urkrainiennes et occidentales s'en est suivie. Quant aux autres établissements de santé, la situation est confuse. Une partie des équipements aurait été réparée et certains hôpitaux continuerait de fonctionner. En tout cas, selon les observateurs, la situation semble inextricable et tourne à la crise humanitaire où l'accès aux médicaments devient très compliqué. L'objectif des Russes serait d'encercler les villes qu'ils occupent et de bombarder les installations civiles dont les hôpitaux dans les villes de l'ouest du pays, aussi bien à Mariopol qu'à Konotop et Kharkiv. Face à ce risque, les équipes médicales sont contraintes de se terrer dans des abris et des sous-sols. Dans les zones les plus tensions, elles sont souvent débordées. Le personnel hospitalier a beaucoup de difficultés à traiter « les patients souffrant de cancer, de diabète, ceux qui ont besoin de dialyse et les patients covidés qui ont besoin de respirateurs », explique Yuliya Siedalia, directrice des hôpitaux du Nord du pays, à RTL. Selon elle, « beaucoup de jeunes femmes doivent donner la vie dans des abris anti-bombes ». Des volontaires ont mis en place des couloirs humanitaires pour évacuer les patients des villes les plus ciblées vers d'autres localités. Jarno Habitch, le représentant de l'OMS en Ukraine, explique au Guardian que leur préoccupation principale est l'approvisionnement en électricité et en médicaments de soins critiques. A cause des bombardements, les civils ne peuvent recevoir les soins dont ils auraient besoin par les soignants et médecins eux-mêmes en insécurité physique. Mardi, l'OMS « a authentifié plusieurs attaques contre des établissements de santé en Ukraine, faisant plusieurs morts et des blessés », a affirmé son chef Tedros Adhanom Ghebreyesus.
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