« Il est hors de question d'arrêter la subvention des registres », a indiqué la ministre de la Santé Agnès Buzyn dimanche 21 octobre sur RTL. L'affaire des bébés sans bras n'en finit pas de susciter des interrogations. Dans une première enquête, l'agence Santé publique France avait conclu début octobre que le nombre de cas observés dans l'Ain (7) n'était pas supérieur à la moyenne nationale contrairement à la Loire-Atlantique (3) et la Bretagne (4). Emmanuelle Amar, la présidente du registre des malformations congénitales Remera (registre des malformations en Rhône-Alpes) avait contesté ce fait. Selon elle, le nombre de cas observés est même 50 fois supérieur à celui des cas attendus. Elle a obtenu gain de cause pour le lancement d'une deuxième enquête ordonnée par la ministre de la Santé avec l'Anses et Santé publique France « pour avoir des regards croisés de médecins et d'experts de l'environnement ». La place des registres est mise en cause, notamment par l'épidémiologiste Segolène Aymé (Inserm) qui a qualifié Mme Amar d'irresponsable et de manipulatrice d'opinion. La ministre a souhaité clôre le débat. Elle s'est voulu rassurante une fois de plus en réponse au député Stéphane Trompille (député LREM de l'Ain) lors des questions au Gouvernement à l'Assemblée nationale le 24 octobre dernier : le financement de tous les registres sera maintenu, y compris Remera qui est soutenu par les Hospices civils de Lyon (HCL).
Voir sur ce sujet la lettre ouverte du conseil scientifique de Remera.
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