Notre demande principale pour les patients atteints de maladie rénale serait d'avoir une tarification incitative qui permettrait de favoriser les bonnes pratiques de prévention secondaire, c'est-à-dire une meilleure prise en charge de la maladie rénale chronique à des stades moins avancés que la dialyse ou la transplantation. Le discours des néphrologues en général est de dire que presque 10 % de la population ont une maladie rénale chronique, soit une protéinurie ou des anomalies rénales mineures. Ces patients sont à risque d'insuffisance rénale évolutive et ont peu de contraintes de soins. Par contre, certains patients obèses diabétiques doivent changer leur vie complètement. Ils doivent tout payer de leur poche pour être assister par une équipe pluridisciplinaire qui les assiste. Pour l'instant, les néphrologues ont une pression à la baisse des tarifs, ce qui n'a aucune influence sur l'épidémiologie de la maladie.
Il s'agirait de favoriser la transplantation par rapport à la dialyse. Dans cette optique, il faut d'abord soutenir les équipes de transplantation - car avec la tarification à l'activité, la transplantation n'est pas forcément la priorité. Ensuite, les équipes des hôpitaux et cliniques qui ne font pas de transplantation devraient se voir appliquer une tarification à la performance, comme cela se passe désormais aux Etats-Unis pour la moitié des actes traitant les maladies rénales. Par exemple, un néphrologue libéral qui parvient à stabiliser ses patients insuffisants rénaux et qui réussit à faire greffer tous ses patients, ne gagne pas sa vie et risque même de se faire mettre dehors de sa clinique. Une nouvelle tarification devrait prendre en compte la qualité de la prise en charge qui récompenserait alors de façon plus juste le travail d'un bon néphrologue.
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