Un lot de 260 vaccins Pfizer contre le Covid-19 a été administré courant septembre dans la Loire… alors que la date limite d'utilisation était dépassée, a reconnu l'ARS Auvergne Rhône-Alpes (Aura) aujourd'hui.
Ce lot décongelé en août devait être utilisé dans les 30 jours. Il y a eu des dépassements allant de deux à seize jours, selon la même source.
Pas de risque identifié
« Les autorités sanitaires nationales, l'Agence nationale de sécurité du médicament et le Conseil d'orientation de la stratégie vaccinale, nous ont affirmé qu'il n'y a pas de risque identifié aujourd'hui pour les personnes qui ont reçu ce vaccin, en termes de santé », a toutefois déclaré Cécilia Haas, directrice de cabinet à l'ARS Aura.
« L'efficacité du principe actif est possiblement moins bonne. C'est pour cela que nous avons contacté les acteurs médicaux afin que les personnes concernées soient prévenues » a-t-elle ajouté.
Pas de double peine pour le passe
« Le passe sanitaire de ces 260 personnes, dont une centaine d'élèves de sept collèges et des habitants de la vallée de l'Ondaine, n'a pas été annulé afin de ne pas leur infliger une double peine, mais elles ont été sensibilisées à l'importance de se refaire vacciner », a encore précisé Mme Haas.
En outre, une inspection va être diligentée par l'ARS « car il y a eu une vraie erreur à plusieurs niveaux de la part de professionnels de la vaccination, jusqu'à ce que l'un d'eux nous alerte » de l'absence de la date de décongélation sur les flacons de vaccin, selon la même source.
(Avec AFP)
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents
Affaire Le Scouarnec : l'Ordre des médecins accusé une fois de plus de corporatisme
Procès Le Scouarnec : la Ciivise appelle à mettre fin aux « silences » qui permettent les crimes