La campagne de vaccination ralentit et parallèlement le stock de vaccins est aujourd’hui suffisant pour poursuivre les primo-vaccinations et les rappels sans risque de pénurie.
Par conséquent, en fin de semaine dernière, le ministère de la Santé a fait savoir aux professionnels de santé dans un DGS-Urgent, qu'à partir de ce lundi la commande de vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech sera déplafonnée.
Les professionnels de ville, dont les généralistes peuvent donc passer commande ces lundi et mardi, d'autant de flacons qu’ils l’estiment nécessaire, « et en veillant bien à ne pas constituer de stocks non utilisés », souligne le DGS-Urgent. Le portail de télé-déclaration sera ouvert du lundi 4 octobre à 8 heures au mardi 5 octobre à 23 heures L’ensemble des flacons commandé arrivera dans les officines entre le vendredi 15 et le mardi 19 octobre. Les flacons qui avaient été commandés les 27 et 28 septembre seront eux livrés entre le vendredi 8 et le mardi 12 octobre.
Vigilance accrue sur les dates de péremption
Par ailleurs, alors que la semaine dernière l’ARS Aura reconnaissait que courant septembre dans la Loire 260 personnes avaient été vaccinées avec des doses Pfizer périmées, le ministère de la Santé refait un point dans sa communication sur la péremption des doses.
« Nous vous invitons à la plus grande vigilance sur les dates de péremption des flacons qui vous sont livrés, car ces dernières peuvent être très courtes, parfois de l’ordre de deux semaines ». Les vaccins Pfizer-BioNTech livrés en pharmacie se conservent moins d’un mois à 2-8 °C, mais comme elles sont décongelées chez les grossistes-répartiteurs, les dates de péremption des vaccins livrés peuvent en effet être bien plus courtes.
« Si un flacon de vaccin (Pfizer-BioNTech ou Moderna) n’a pas été récupéré après un délai d’une semaine, l’officine peut le proposer à d’autres professionnels de santé en respectant scrupuleusement toutes les modalités de conservation et de transport de ce vaccin, ou l’utiliser pour ses propres rendez-vous de vaccination », ajoute le ministère. Les pharmaciens concernés doivent contacter les professionnels concernés avant de redistribuer leurs doses.
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