Les groupements hospitaliers de territoire (GHT) sont-ils la mesure phare de la loi de santé et sont-ils donc appelés à restructurer en profondeur l'offre de soin en France ? En tout état de cause, les deux rapporteurs de la mission confiée par Marisol Touraine sur ce nouveau concept ne ménagent pas leur peine. Tout en multipliant les déplacements à travers la France et les interventions au dernier Salon de la santé et de l'autonomie, Jacqueline Hubert (directrice du CHU de Grenoble) et Frédéric Martineau (président de la CME du centre hospitalier de la Côte Basque) ont rédigé un rapport intermédiaire.
L’accueil, à les lire, serait enthousiaste pour ces GHT. Exemple, « un groupe est toujours plus fort que le plus fort du groupe » selon la formule forte d’un président d’un Conseil de surveillance citée par les rapporteurs. Pour autant, les débats ont été vifs au Salon de la santé et de l’autonomie. D’autant que la mesure s’inscrit dans un environnement contraint. Si les hospitaliers ne se restructurent pas eux-mêmes, d’autres s’en chargeront par exemple les agences régionales de santé pour générer des économies. Au total, 150 à 250 GHT sont appelés à être créés à l’horizon 2016 autour d’un projet médical.
Quel doit être le critère à la constitution de ces GHT ? Le temps de trajet pour accéder aux établissements ne doit pas dépasser une heure. De plus, les GHT ont l’ambition de corriger un effet pervers de la T2A, la concurrence entre établissements.
Enfin, leur caractère obligatoire doit permettre de passer à la vitesse supérieure en termes de coopération entre établissements. On note cinq à six fusions par an sur les dix-sept dernières années. « Les groupements de coopération sanitaire sont très rares », peut-on lire dans le rapport Cette fois-ci, la coopération est une ardente obligation. Les équipes ont donc obtenu un nouveau délai. Le projet médical partagé devra être arrêté avant le 1er juillet 2016. On vérifiera à cette date l'enthousiasme des médecins et des cadres de direction à s'engager dans cette coopération obligatoire.
L’accueil, à les lire, serait enthousiaste pour ces GHT. Exemple, « un groupe est toujours plus fort que le plus fort du groupe » selon la formule forte d’un président d’un Conseil de surveillance citée par les rapporteurs. Pour autant, les débats ont été vifs au Salon de la santé et de l’autonomie. D’autant que la mesure s’inscrit dans un environnement contraint. Si les hospitaliers ne se restructurent pas eux-mêmes, d’autres s’en chargeront par exemple les agences régionales de santé pour générer des économies. Au total, 150 à 250 GHT sont appelés à être créés à l’horizon 2016 autour d’un projet médical.
Quel doit être le critère à la constitution de ces GHT ? Le temps de trajet pour accéder aux établissements ne doit pas dépasser une heure. De plus, les GHT ont l’ambition de corriger un effet pervers de la T2A, la concurrence entre établissements.
Enfin, leur caractère obligatoire doit permettre de passer à la vitesse supérieure en termes de coopération entre établissements. On note cinq à six fusions par an sur les dix-sept dernières années. « Les groupements de coopération sanitaire sont très rares », peut-on lire dans le rapport Cette fois-ci, la coopération est une ardente obligation. Les équipes ont donc obtenu un nouveau délai. Le projet médical partagé devra être arrêté avant le 1er juillet 2016. On vérifiera à cette date l'enthousiasme des médecins et des cadres de direction à s'engager dans cette coopération obligatoire.
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