Je ne regrette rien, dit en substance Christophe Lannelongue qui vient d'être débarqué de l'ARS Grand Est en conseil des ministres après ses propos à notre confrère L'Est Républicain sur le maintien du plan de suppressions d'emplois au CHRU de Nancy le week-end dernier. L'ancien directeur dans un entretien à Libération ne reconnaît pas même une maladresse. Certes il s'incline sans amertume devant la décision politique. Mais le haut fonctionnaire, sûr de son bilan, ne paraît pas avoir saisi l'importance de la vague qui a déferlé dans l'opinion après ses propos. Pourtant le président de la République avait annoncé un changement de politique pour l'hôpital. Or, la parole de Christophe Lannelongue infligeait un démenti à la promesse présidentielle. Dès lors si le gouvernement maintenait son discours, la révocation demandée par de nombreux acteurs devenait inévitable. Ce qui surprend dans cette affaire c'est l'aveuglement devant l'évidence. Est-ce le sentiment de toute-puissance de la haute fonction publique ou son incrédulité devant un vrai changement de politique ? La sortie de crise, il est vrai, devra être à la hauteur de ce qui a précédé.
Brève
Fin de service pour le directeur de l'ARS Grand Est
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Publié le 08/04/2020
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Covid-19
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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