Les internes hospitaliers la jugeaient insuffisante, l’indemnisation des heures d’astreinte et de garde passe de 26 à 39 euros à partir du 1er septembre 2015, et à 52 euros à compter du 1er septembre 2016. Cela concerne le montant d’une indemnité de garde de jour, de nuit, un dimanche ou un jour férié. L’interne percevra également une indemnité forfaitaire de 20 euros pour chaque période d’astreinte.
Concernant le personnel exerçant dans les centres hospitaliers régionaux faisant partie de centres hospitalo-universitaires (CHU), il pourra être organisé un service d’astreintes. Pour chaque période d’astreinte, déplacée ou non, l’interne percevra une indemnité forfaitaire de 20 euros, qu’elle soit déplacée ou pas. Dans le cas d’une intervention déplacée, seront décomptés à la fois le temps d’intervention (en heures) sur place et le temps de trajet (au forfait et plafonnée à deux heures au total). Chaque plage de cinq heures cumulées, temps de trajet inclus, sera convertie en une demi-journée (payée par une demi-indemnité de sujétion d’un montant de 59,50 euros).
Quant au repos de sécurité d’une durée de 11 heures, il sera garanti après la fin du dernier déplacement survenant au cours d’une période d’astreinte.
Les internes seront satisfaits de ces avancées, mais ces décisions rencontreront sans doute l’opposition des directions des hôpitaux. La FHF avait en effet fortement critiqué le nouveau texte paru en juillet dernier qui définit les obligations de service des médecins urgentistes : « Avec le texte paru, c’est près de 20 % du temps de travail des urgentistes qui est neutralisé, représentant un surcoût estimé, au minimum, à 90 millions d’euros », indiquait la FHF qui met en doute la cohérence du Gouvernement qui demande des économies aux hôpitaux tout en alourdissant les dépenses et la gestion des équipes hospitalières.
Concernant le personnel exerçant dans les centres hospitaliers régionaux faisant partie de centres hospitalo-universitaires (CHU), il pourra être organisé un service d’astreintes. Pour chaque période d’astreinte, déplacée ou non, l’interne percevra une indemnité forfaitaire de 20 euros, qu’elle soit déplacée ou pas. Dans le cas d’une intervention déplacée, seront décomptés à la fois le temps d’intervention (en heures) sur place et le temps de trajet (au forfait et plafonnée à deux heures au total). Chaque plage de cinq heures cumulées, temps de trajet inclus, sera convertie en une demi-journée (payée par une demi-indemnité de sujétion d’un montant de 59,50 euros).
Quant au repos de sécurité d’une durée de 11 heures, il sera garanti après la fin du dernier déplacement survenant au cours d’une période d’astreinte.
Les internes seront satisfaits de ces avancées, mais ces décisions rencontreront sans doute l’opposition des directions des hôpitaux. La FHF avait en effet fortement critiqué le nouveau texte paru en juillet dernier qui définit les obligations de service des médecins urgentistes : « Avec le texte paru, c’est près de 20 % du temps de travail des urgentistes qui est neutralisé, représentant un surcoût estimé, au minimum, à 90 millions d’euros », indiquait la FHF qui met en doute la cohérence du Gouvernement qui demande des économies aux hôpitaux tout en alourdissant les dépenses et la gestion des équipes hospitalières.
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