Election présidentielle/Programme des candidats

Jean Lassalle favorable au recrutement de 100 000 paramédicaux en cinq ans

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Publié le 24/03/2022

Crédit photo : AFP

La proposition phare pour le système de santé français du candidat Jean Lassalle (Résistons) est le recrutement de 100 000 infirmières et aides-soignantes pendant toute la durée de son mandat. Ce qui aura pour conséquence de mettre fin à la suppression du nombre de lits et même d'en créer 20 000. Autre mesure impactant cette fois l'ensemble des professionnels de santé, la création de « vrais » statuts pour avec une valorisation, une revalorisation et une formation adéquate. Dans cette optique, le candidat préconise d'augmenter le nombre de places dans les universités de médecine qui devront être « harmonieusement réparties sur l'ensemble du territoire » avec deux outils : la révision des critères de sélection au concours et le financement des études pour six ans de ceux qui s'engagent à exercer dans des territoires déficitaires. Jean Lassale a aussi pour but de remplacer les agences régionales de santé par les directions départementales des affaires sociales. Pour contrer la survenue de pandémies notamment, le candidat projette également la création d'une unité de gestion des crises liées à la santé : « Constituée de spécialistes, de travailleurs et d’usagers de la Santé, cette unité aurait pour mission de prévoir une organisation nationale en lien avec les Préfets et les élus locaux. » Concernant le grand âge, Jean Lassalle compte revaloriser le statut et le salaires des aides à domicile s'occupant des personnes en état de dépendance. Dans le secteur de la recherche, deux préconisations sont à noter : la levée des brevets « dont l'usage et l'exploitation sont vitaux » et rendre gratuit l'accès des internautes aux publications de recherche publique. Selon cette même logique de rendre le privé au public, le candidat veut remplacer les crédits d'impôts dont bénéficient les laboratoires dans la recherche autour des maladies orphelines par des appels d'offre dédiés. Et de plaider son intention « d’orienter les chercheurs vers les enjeux de santé les plus urgents et non plus vers les marchés les plus lucratifs. Les conclusions de la recherche appartiendront ainsi aux pouvoirs publics au lieu d’être le jouet d’une spéculation entre fonds internationaux. »