« Entre 50 % et 100 % » de fermeture de cabinets pour certains, « 80 % » pour d’autres : difficile d’évaluer la participation des généralistes aux grèves de fin d’année. Quels que soient les chiffres exacts, du côté des représentants on parle de réussite : « On ne veut pas rentrer dans ce petit jeu des chiffres. Pour nous, le fait que quelques médecins ferment leurs cabinets suffit déjà à montrer qu’il y a un vrai problème », souligne Claude Leicher. « Dans certaines villes ou régions tous les cabinets ont été fermés. C’était le cas le 6 janvier par exemple à Frontignan, à côté de Sète », note Jacques Battistoni.
Manipulation
Malgré les retours de participation massive, l’Assurance Maladie a pourtant mis le feu aux poudres en présentant les chiffres de la télétransmission des FSE pour la période des fêtes (hormis la période du 25 au 28 décembre). D’après les données de la cnamts, les télétransmissions sont supérieures en nombre à celles de 2013 et de 2012. Même son de cloche du côté du ministère de la Santé qui s’est évertué à minimiser l’impact de la grève indiquant, jour après jour , « aucune difficulté particulière dans la prise en charge des malades » et une fréquentation des urgences « stable » par rapport aux années précédentes. Du côté des syndicats, on parle de manipulation et on préfère s’appuyer sur d’autres indicateurs pour mesurer l’ampleur de la mobilisation « Le président du SAMU de France a indiqué que les appels avaient été multipliés par cinq par rapport à la moyenne habituelle », souligne Luc Duquesnel ; « les nombreuses réquisitions en département montrent aussi l’importance du mouvement », ajoute-t-il.
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