Le Gemme qui réunit les laboratoires producteurs de génériques et de biosimilaires évoque une incohérence fiscale. En cause, la clause de sauvegarde qui frappe désormais les thérapies innovantes comme les produits matures. « C'est un peu comme faire payer la taxe carbone à une personne qui a choisi de se déplacer à vélo électrique », cingle Sébastien Michel, vice-président affaires publiques du Gemme. Son rendement est loin d'être négligeable. La facture s'est élevée en 2021 à plus de 57 millions d'euros pour les médicaments génériques. Pourquoi, s'étonne le Gemme, faire payer les médicaments qui génèrent des économies ? « C'est un non-sens », conclut Sébastien Michel. L'autre proposition phare présentée avant le premier tour de l'élection présidentielle serait de fixer de nouveaux objectifs plus ambitieux dans les taux d'utilisation des génériques et des biosimilaires. Exemple, faire passer de 48 à 65 % les prescriptions portant sur des médicaments inscrits au répertoire des génériques et de 25 à 80 % de pénétration des médicaments biosimilaires en ville. La France dans ce domaine accuse un retard, avec une part de 1,6 fois inférieure par rapport à la moyenne des pays de l'OCDE, soit une perte sèche évaluée à 1,2 milliard d'euros pour le système de santé français.
Industrie pharmaceutique
Le Gemme dénonce une incohérence fiscale
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Publié le 31/03/2022
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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