Bien qu'il soit un des membres d'Action Praticiens Hôpital faisant pourtant partie des participants, le SNPHARE se dit l'un des grands oubliés du Ségur de la santé qui débute ce lundi 25 mai, en présence de plus de 300 participants. En première ligne lors de l'épidémie de la Covid-19, les représentants des praticiens hospitaliers urgentistes et anesthésistes réanimateurs expliquent que ces derniers ont "fait preuve d'une mobilisation inégalée notamment dans la création des réanimations éphémères et la prise en charge d'afflux massifs de patients des urgences jusqu'aux services de soins critiques les plus lourds". Le SNPHARE propose des réformes sur le temps de travail effectif, sur les missions portées par l'hôpital public et le secteur privé et sur la démocratisation de la gouvernance. Les détails de ces préconisations sont à retrouver sur leur
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Internes aussi en première ligne
Quant à l'Isni, le syndicat des internes de médecine, odontologie et pharmacie exige une augmentation de leurs salaires et indemnités de garde et d'astreinte "conséquente, immédiate et portée sur le salaire de base". Et de déplorer à leur tour aucune revalorisation significative depuis 2010. Avec l'inflation, la perte de pouvoir d'achat des internes aurait été amputée de "plusieurs centaines d'euros par mois".
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