La richesse ne fait pas le bonheur. On se doutait bien que le vieil adage n'était pas totalement honnête. Une étude publiée le 7 juillet dernier dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire témoigne bien d'une corrélation entre l'état de santé et le revenu. Toutefois ce lien ne persiste pas après 55 ans. C'est en effet entre 20 et 44 ans que les inégalités progressent avant de se stabiliser entre 45 ans et 54 ans puis de décroître au-delà de 55 ans. Ces résultats sont convergents avec les données de la littérature internationale même s'ils présentent quelques différences. En effet dans une étude américaine, l'association entre éducation et santé se réduit progressivement au fil de la vie et non pas à partir de 55 ans comme en France.
Comment alors expliquer ces inégalités de santé qui persistent jusqu'à 44 ans ? Elles seraient générées par les conditions de travail (pénibilité, travail manuel) et le style de vie (moindre qualité de l'alimentation, plus forte consommation de tabac et d'alcool). Quant à la baisse des inégalités observée à partir de 55 ans, elle ne signifie pas une action efficace des pouvoirs publics. Mais traduit simplement la surmortalité des individus à faible revenu avant cet âge.
Dans ces conditions conclut l'étude, la réduction des inégalités de santé ne peut être orchestrée par le seul ministère de la santé mais passe aussi par une politique volontariste en matière d'emploi et de logement. Une action territoriale doit y être associée.
Comment alors expliquer ces inégalités de santé qui persistent jusqu'à 44 ans ? Elles seraient générées par les conditions de travail (pénibilité, travail manuel) et le style de vie (moindre qualité de l'alimentation, plus forte consommation de tabac et d'alcool). Quant à la baisse des inégalités observée à partir de 55 ans, elle ne signifie pas une action efficace des pouvoirs publics. Mais traduit simplement la surmortalité des individus à faible revenu avant cet âge.
Dans ces conditions conclut l'étude, la réduction des inégalités de santé ne peut être orchestrée par le seul ministère de la santé mais passe aussi par une politique volontariste en matière d'emploi et de logement. Une action territoriale doit y être associée.
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