L'Agence Santé publique France a recensé onze cas d'enfants nés avec une malformation des membres supérieurs dans l'Ain. Ils s'ajoutent aux sept cas signalés par le Remera (registre des malformations congénitales en Rhône-Alpes). Le huitième cas signalé lundi 29 octobre par Remera figure parmi ces onze cas. Un défaut de dossier médical informatisé dans la maternité où est né le garçon en 2012 expliqué qu'il a échappé au registre.
Ces nouveaux cas relancent la polémique sur la fiabilité des registres qui avait été éteinte par la ministre de la Santé Agnès Buzyn le 21 octobre dernier. La procédure de licenciement visant Emmanuelle Amar, la scientifique responsable de Remera, ainsi que cinq autres collègues a été suspendue. Pour autant, l'Agence Santé publique France qui avait été également critiquée sur ce dossier, rallume la mèche : elle rappelle « l'importance de disposer d'un registre fiable, rigoureux, scientifique et adossé à des équipes hospitalo-universitaires et au système de surveillance Eurocat ».
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