En dépit de l'augmentation de l'Ondam à 2,1 %, les économies attendues demeurent évaluées à un peu plus de 4 milliards. Sur cette enveloppe, 1,63 milliard est dédié aux établissements de santé, dont 565 millions d'euros seront liés à des mesures de régulation sur les produits de santé utilisés à l'hôpital. Mais note le Comité, 450 millions d'euros résultent d'une débudgétisation. En d'autres termes, ces dépenses demeurent, mais sont prises en charge par d'autres budgets, comme le fonds de financement de l'innovation thérapeutique à hauteur 220 millons d'euros, qui entrait auparavant dans le cadre de l'Ondam, tout comme la mobilisation des réserves de la CNSA à hauteur de 230 millions d'euros, qui réduit la participation de l'Ondam au financement des établissements médico-sociaux. Surtout le Comité souligne la progression des volumes d'activité en ville comme à l'hôpital. Ces nouvelles dépenses ne sont pas liées aux augmentaires tarifaires octroyés aux médecins libéraux et hospitaliers. Elles sont générées par la forte croissance des dépenses de médicaments liés aux thérapies ciblées et à l'immunothérapie.
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