Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), 2 800 000 personnes – soit 56 % de la population – habitent dans une zone sous-dense. C’est le résultat du nouveau zonage pour les médecins de la région, entré en vigueur le 7 février 2022, par arrêté du Directeur général de l’agence régionale de santé (ARS) de Paca, pris après avis de la Conférence régionale de santé et de l’autonomie (CRSA) et de l’Union régionale des professionnels de santé médecin libéraux (URPS-ML).
Les zones d’intervention prioritaire (ZIP) concernent désormais 15,9 % de la population de la région Paca, contre 3,8 % dans l’ancien zonage. Considérées comme étant les zones les plus fragiles, les médecins y exerçant peuvent prétendre : aux aides conventionnelles (contrat Assurance maladie) ; aux aides des collectivités territoriales (investissement, bourses pour logement et transport pour les médecins en formation) ; aux exonérations sur la fiscalité de certaines activités ; et aux aides du code de l’éducation (contrat d’engagement de service public), renseigne le communiqué de l’ARS.
Les zones d’action complémentaire (ZAC) concernent elles 40,2 % de la population, contre 36,9 % dans le précédent zonage. Les médecins qui exercent dans ces zones peuvent prétendre aux mêmes aides que celles des zones d’intervention prioritaire, hormis les contrats de l’Assurance Maladie et l’exonération de la fiscalisation sur la permanence des soins ambulatoires, indique l’ARS.
Dans ce nouveau zonage, au-delà du renforcement des aides dans les zones rurales ou urbaines en difficulté dans l’accès aux soins, « une attention particulière est portée aux quartiers prioritaires de la politique de la ville, dont les habitants sont confrontés à des difficultés en termes de besoins de santé », conclut l’ARS de la région Paca.
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