Améliorer les prises en charge des patients et celle de la performance du système de soins, tels sont les objectifs de la campagne 2022 des appels à projets de recherche du ministère. Parue au bulletin officiel du 31 mai, la note d’information fournit les détails pour les porteurs de projets. Parmi lesquels, les maisons et centres de santé peuvent présenter des projets.
Dépôt des candidatures avant le 6 octobre
Au nombre de cinq, ces programmes concernent la recherche translationnelle (PRT) en santé et en cancérologie, la recherche clinique (PHRC), la recherche médico-économique (PRME), la recherche sur la performance du système de soins (PREPS) et la recherche infirmière et paramédicale (PHRIP). Le ministère précise que « l’ensemble des thématiques et problématiques de santé (…) sont éligibles et bienvenues ». Il est néanmoins indiqué que « la recherche en soins primaires qui constituait également une priorité de ces appels à projets, est désormais traitée de façon ad hoc dans un appel à projets dédié depuis 2021 ».
Les porteurs de projets ont jusqu’au 6 octobre 2022 pour soumettre leur « lettre d’intention » sur la plateforme Innovarc du ministère.
Trois projets intégrant les généralistes en 2020
Parmi les projets retenus en 2020 dans le programme PREPS (les résultats 2021 n’ont pas encore été publiés pour ce programme), trois mentionnent la place du médecin généraliste.
MG-Integr-ADO, porté par la Clinique Médicale Édouard Rist, s’intéresse à l’« efficacité de la promotion du rôle des médecins généralistes dans un dispositif de soins intégrés en santé mentale à l’adolescence, selon la définition de l'Organisation mondiale de la santé ».
BESTOPH-MG, porté par le CHU de Nantes, concerne l’ « efficacité d’une intervention conjointe médecin généraliste - pharmacien d’officine sur la déprescription de benzodiazépines chez la personne âgée » à travers « un essai randomisé pragmatique en cluster en soins de premier recours ».
Enfin, le projet SCOPE (ExerciceS COordonnés en soins PrimairEs), porté également par le CHU de Nantes, réalise « une comparaison du taux global d’hospitalisations potentiellement évitables des personnes âgées, selon que leur médecin généraliste exerce ou non au sein d’une équipe de soins primaires », à travers une étude de cohorte sur 36 mois.
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