Un millier de manifestants selon la direction de l’AP-HP, 8 000 selon les syndicats, tel serait le nombre d’opposants au projet de réorganisation du travail dans les hôpitaux de l’AP-HP. La direction a annoncé un taux de grève de 24,34 % contre 34 % le 21 mai dernier, versus 50 % des agents selon les syndicats une semaine auparavant.
Mardi 26 mai, la direction a assuré que la balle était dans le camp des syndicats. Elle leur avait donné des garanties sur le maintien des effectifs au lit du malade, une nouvelle vague de titularisation de CDD et un meilleur accès au logement. Martin Hirsch souhaite en outre développer la chirurgie ambulatoire et préserver plus de 4 000 postes. Une réduction des plages horaires de travail permettrait de diminuer les RTT. L’objectif de réforme est d’économiser 20 millions d’euros. Le trou dans la cagnotte des comptes épargne temps avec l’accumulation des repos non pris atteindrait 74,7 millions d’euros fin 2014.
Mais les syndicats ont claqué la porte des négociations pour l’instant. Ils souhaitent le retrait pur et simple du projet. S’ils admettent l’idée de revoir l’organisation du travail, ils refusent que cela soit au prix de nouvelles réductions de moyens. Notamment ils redoutent la suppression des RTT, de jours exceptionnels octroyés pour événements familiaux et un accroissement de leur charge de travail, alors que nombre d’entre eux font déjà des dépassements d’horaires.
Même si Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a assuré à plusieurs reprises donner toute sa confiance à Martin Hirsch pour négocier, les représentants du personnel de l’AP-HP ont demandé à être reçus par la tutelle. Mais pour l’instant seul un membre du cabinet s’est dit prêt à les recevoir.
Mardi 26 mai, la direction a assuré que la balle était dans le camp des syndicats. Elle leur avait donné des garanties sur le maintien des effectifs au lit du malade, une nouvelle vague de titularisation de CDD et un meilleur accès au logement. Martin Hirsch souhaite en outre développer la chirurgie ambulatoire et préserver plus de 4 000 postes. Une réduction des plages horaires de travail permettrait de diminuer les RTT. L’objectif de réforme est d’économiser 20 millions d’euros. Le trou dans la cagnotte des comptes épargne temps avec l’accumulation des repos non pris atteindrait 74,7 millions d’euros fin 2014.
Mais les syndicats ont claqué la porte des négociations pour l’instant. Ils souhaitent le retrait pur et simple du projet. S’ils admettent l’idée de revoir l’organisation du travail, ils refusent que cela soit au prix de nouvelles réductions de moyens. Notamment ils redoutent la suppression des RTT, de jours exceptionnels octroyés pour événements familiaux et un accroissement de leur charge de travail, alors que nombre d’entre eux font déjà des dépassements d’horaires.
Même si Marisol Touraine, la ministre de la Santé, a assuré à plusieurs reprises donner toute sa confiance à Martin Hirsch pour négocier, les représentants du personnel de l’AP-HP ont demandé à être reçus par la tutelle. Mais pour l’instant seul un membre du cabinet s’est dit prêt à les recevoir.
Vaccination, soutien aux soignants, IVG : le pape François et la santé, un engagement parfois polémique
« Je fais mon travail de médecin » : en grève de la faim, le Dr Pascal André veut alerter sur la situation à Gaza
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale