Ardent critique des procédures engagées par les Caisses d’Assurance maladie contre les généralistes prescrivant trop de médicaments « non substituables » (NS), François Benedetti a rencontré, aujourd’hui, des médecins de la Caisse nationale d’Assurance maladie (CNAM). « J’ai été reçu par le Dr Sender, médecin chef du contentieux et des fraudes à l’échelle nationale », raconte François Benedetti, joint à l’issue de cet « entretien très confraternel ». Alors que le premier plaide pour une prescription plus rigoureuse de génériques au nom d’ « un principe d’économie » selon le généraliste corse, lui-même a défendu « la liberté de prescription des praticiens » et demandé « l’arrêt de cette façon inquisitoire et brutale de mener les procédures ». « Concrètement, il (le médecin de la CNAM) est d’accord pour changer le type de procédure et argumenter davantage », se satisfait François Benedetti. « Le médecin chef nous a dit que les procédures en cours ne seront pas assorties de sanctions, sauf dans les quelques cas où les praticiens sont opposés par principe aux génériques », ajoute-il.
Visé par une telle procédure, ce généraliste corse avait exigé, à l’issue de son audition à la Caisse de Bastia, de pouvoir rencontrer des responsables de la CNAM. Voilà chose faite.
L’affaire Le Scouarnec, miroir des défaillances des instances médicales
Pr Régis Aubry, spécialiste des soins palliatifs : « Analyser collégialement une demande d’aide à mourir évite l’arbitraire et le subjectif »
Lien entre Androcur et méningiome : Bayer, Sandoz et Viatris condamnés au civil en France
Décès du Pr Étienne-Émile Baulieu, père de la pilule abortive