Frères ennemis dans le vin

Publié le 16/09/2010
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› Vos malades ont lu

SCIENCE ET AVENIR

Septembre

« ALORS QUE les méfaits de l’alcool sont unanimement reconnus, le vin fait toujours débat », souligne « Science et avenir ». Le mensuel promet la vérité. « Si toutes les boissons alcoolisées contiennent de l’éthanol, responsable de l’ivresse, seul le vin rouge recèle des molécules antioxydantes en grande quantité », explique-t-il. Et cette différence expliquerait le french paradox, selon le Pr Joseph Kanner, biochimiste à l’Université hébraïque de Jérusalem. Il y travaille depuis la publication dans « The Lancet » de l’hypothèse formulée par Serge Renaud, qui « avait attribué l’effet positif du vin à l’alcool », ce dernier agissant « en inhibant l’agrégation des plaquettes sanguines dans les vaisseaux, ce qui expliquait un risque réduit d’obstruction des artères ou d’athérosclérose, à l’origine de certaines maladies cardio-vasculaires », commente le chercheur. Son hypothèse est toute autre : « Pour nous, le vin rouge contenait des composés phénoliques dont les propriétés antioxydantes devaient jouer un rôle important », souligne-t-il. Selon lui, les polyphénols du vin agissent en modifiant les lipoprotéines de basse densité LDL ou mauvais cholestérol, responsables des dépôts graisseux. Dans une de ses expériences, où des volontaires absorbent de la viande rouge (250 g), soit avec de l’eau, soit avec du vin rouge (20 cl), il montre que les polyphénols du vin rouge exercent un effet bénéfique en inhibant l’oxydation ainsi que l’absorption des substances oxydatives qui favorisent l’accumulation du mauvais cholestérol. Le rêve du chercheur : produire un complément alimentaire sans sucre et sans alcool mais à hautes doses de polyphénols.

MARIE-FRANCE

Octobre

Du bon usage des antidouleurs

ASPIRINE, ibuprofène ou paracétamol, comment choisir son antidouleur ? « Marie-France » a fait les comptes : 1 médicament sur 3 acheté chez le pharmacien est un antidouleur et dans le top 5 des médicaments les plus vendus, on trouve les Doliprane, Efferalgan ou Nurofen. De plus, on compte une centaine de produits disponibles sans ordonnance et 3 ou 4 nouveautés par an. « De quoi s’y perdre », souligne le magazine, qui, pour chaque famille, donne les principales marques et explique les indications, les modes d’actions, les inconvénients. « Les mécanismes de la douleur sont complexes, prévient-il, et une fois mis en route, on ne peut pas les arrêter net comme on éteindrait un interrupteur. Plus on agit rapidement, plus le médicament sera efficace et moins on aura besoin d’une dose importante. » Cependant, pas question de faire durer l’automédication. La douleur est une alerte, « on a 48 heures pour la calmer... Au-delà de ce délai, il faut consulter un médecin ».

PLEINE VIE

Octobre

Vaccins biotech à la une

« SCIENCE ET VIE » propose un zoom sur les médicaments issus des biotechnologies, et, parmi eux, les vaccins. Ils « représenteront 15 % du marché mondial en 2012 et 50 % dans un proche avenir », assure le mensuel. Les vaccins qui consistent à introduire des antigènes (bactéries ou virus) dans l’organisme sont-ils dangereux, interroge la revue ? Le Pr Patrice Deteix répond : « La vaccination s’inscrit dans une prévention active qui n’est pas sans risques. Si certains vaccins peuvent provoquer des complications sévères, cela est exceptionnel et sur des terrains particuliers, nous ne devons pas oublier les fléaux (variole, diphtérie, poliomyélite, tétanos ...) contrôlés par la vaccination. » Ne véhiculent-ils pas une image passéiste au côté des autres outils que constituent les biomédicaments, la thérapie génique ou les nanotechnologies ? « Bien au contraire, souligne-t-il. Ils constituent une voix porteuse d’espoir pour le sida, la maladie d’Alzheimer, la grippe aviaire, le paludisme... Qui aurait imaginé qu’un vaccin pourrait protéger contre le papillomavirus, à l’origine du cancer du col de l’utérus ? »

AVANTAGE

Octobre

Des fesses plutôt que du bidon

GROSSES FESSES ou p’tit bidon ? La question est sérieusement débattue dans le mensuel « Avantage ». Sans conteste, le cœur préfère les fesses. « Elles contiennent des molécules anti-inflammatoires qui empêchent les artères de se boucher », assure le magazine. Pour la mémoire, avantage au bidon. « Plus on est enrobé, plus on risque de zapper ses souvenirs », résume le mensuel. Les cellules graisseuses du postérieur pourraient favoriser la formation des plaques de la maladie d’Alzheimer. Alors, comment les départager ? Réponse avec les chercheurs de l’Université de Harvard, qui ont montré que les silhouettes en forme de poire, avec ses capitons des hanches jusqu’aux cuisses, semblaient davantage épargnées par le diabète de type 2 que celles en forme de pomme (plutôt rondes du haut).

 Dr LYDIA ARCHIMÈDE

Source : Le Quotidien du Médecin: 8816