La consommation excessive d’alcool est responsable du décès d’un adulte sur 10 âgés de 20 à 64 ans aux États-Unis, révèle une étude des Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC), soit 88 000 morts par an de 2006 à 2010. La vie de ces personnes a été écourtée de 30 ans environ ; au total, ce sont 2,5 millions d’années de vie potentielle perdues chaque année.
Les CDC ont pris en compte les pathologies dues à une consommation excessive d’alcool, de façon régulière, pendant plusieurs années, comme le cancer du sein ou les maladies du foie et cardiaques, ainsi que les violences et les accidents de la route.
Près de 70 % de ces morts concernent des adultes en âge de travailler, et des hommes. Environ 5 % frappent les jeunes de moins de 21 ans (âge légal pour consommer des boissons alcoolisées).
Le taux de mortalité le plus élevé a été enregistré au Nouveau Mexique (Sud-Ouest) avec 51 morts pour 100 000 habitants. Le New Jersey (Est) a le taux le plus bas, de 19 décès pour 100 000 habitants.
Une consommation régulière d’alcool est considérée excessive à partir de 8 verres par semaine pour une femme, de 15 verres pour un homme. En soirée, plus de 4 verres pour une femme, et 5 pour un homme, est abusif, affirment les CDC, qui rappellent que les femmes enceintes et les jeunes de moins de 21 ans doivent s’abstenir. La consommation excessive d’alcool a coûté 224 milliards de dollars, soit 1,90 dollar par verre, à l’économie américaine en 2006.
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