La parution du premier bilan national de la surveillance des pollens et des moisissures dans l’air ambiant* a été annoncée par le ministère de la Transition écologique et solidaire et le ministère des Solidarités et de la Santé, à l'occasion de la journée française de l'allergie du 20 mars. Selon le rapport, « l'année 2017 n'a pas été représentative d'une année moyenne ». La saison a été « globalement précoce ».
La période de pollinisation a démarré mi-janvier, avec l'observation des premiers symptômes liés aux pollens de noisetier. « Dans l’Ouest, les conditions météorologiques humides du printemps ont limité les pollens et les symptômes des personnes allergiques », commente le rapport. La pollinisation s'est poursuivie jusqu'en septembre avec des symptômes liés surtout aux pollens d'ambroisie. Les quantités des pollens des bouleaux, des cyprès et de l'ambroisie étaient moins importantes en 2017 qu'en 2016, mais plus importantes pour les graminées. En raison d'un été humide, « les quantités de spores sur les régions parisienne et nantaise sont en nette progression, plus particulièrement à Nantes avec une recrudescence d’alternaria ».
Les outils de surveillance mis en place sur toute la France permettent d'obtenir des informations utiles aux médecins allergologues en termes de diagnostic et de prise en charge de leurs patients. Ces derniers, informés en temps réel du début et de la fin des émissions de pollens (via www.alertepollens.org), peuvent ainsi démarrer leur traitement avant l'apparition de tout symptôme.
* Réalisé par le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA), l'ATMO France (fédération des associations de surveillance de la qualité de l’air) et l’Association des pollinariums sentinelles de France (APSF).
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