Autre étude présentée au congrès de réanimation à Paris, l'étude POLAR-RCT dans l'hypothermie en prophylaxie dans les traumatismes crâniens (TC) graves.
Cette étude randomisée réalisée chez 511 patients dans 6 pays (Australie, Nouvelle-Zélande, France, Suisse, Arabie Saoudite, Qatar) a testé l'effet neuroprotecteur d'une hypothermie précoce (33 °C-35 °C) au moins 72 heures et jusqu'à 7 jours. Les patients inclus présentaient un score de Glasgow < 9 et étaient intubés ou sur le point de l'être.
Le taux de pronostic favorable neurologique à 6 mois, mesuré à l'aide du score GOS-E (allant de 1 à 8,1 = décès, 8 = bonne récupération) et défini par un score 5-8, n'était pas significativement différent dans le groupe hypothermie par rapport au groupe normothermie. Dans le groupe hypothermie, il y a eu davantage d'hémorragies intracrâniennes (18,1 % versus 15,4 %) et de pneumonies (55,0 % versus 51,3 %) que dans le groupe normothermie.
JAMA, Cooper J et al. DOI:10.1001/jama.2018.17075
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