L’étude de phase III REVEL montre que l’ajout d’un anticorps monoclonal IgG, le ramucirumab, à la chimiothérapie standard dans le cancer du poumon non à petites cellules stade IV, présente un bénéfice important par rapport au docétaxel seul . Ces résultats très prometteurs ont été présentés lors de la session late breaking de samedi dernier qui s’est tenue dans le cadre du congrès de la société américaine d’oncologie (ASCO) que les résultats chiffrés ont été communiqués par le Dr Maurice Pérol du centre Léon-Bérard, à Lyon.
Les 1 253 patients de l’étude ont été aléatoirement répartis entre un groupe bithérapie et un groupe recevant le docétaxel et un placebo. Les auteurs ont relevé que 22,9 % des patients du groupe bithérapie ont répondu au traitement contre 13,6 % dans le groupe contrôle (p ‹ 0,001).
Plus d’effets indésirables
La survie globale (critère primaire de l’essai) est de 10,5 mois dans le groupe sous bithérapie contre 9,1 mois dans le groupe sous docétaxel seul (p ‹ 0,001). La médiane de survie sans progression est également significativement améliorée : 4,5 mois dans le groupe traité par la bithérapie contre 3 mois dans le groupe contrôle. Les auteurs précisent cependant que l’on observe plus de neutropénie (34,9 % contre 28 %), d’asthénie (11,3 % contre 8,1 %) et de pneumonie dans le groupe recevant le docétaxel et le ramucirumab.
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